Intrigue artificielle, intrigue naturelle et schèmes cognitifs. Entretien avec Raphaël Baroni
DOI:
https://doi.org/10.13130/2037-2426/1187Abstract
Parmi les nombreux sujets du débat contemporain à propos de la théorie narrative et de la narratologie, deux paradigmes fondamentaux ont récemment été mis en évidence : le paradigme mimétique ou référentiel, et le paradigme anti-mimétique ou constructiviste. Les différences et les tensions apparues entre les deux portent encore une fois sur la conception du récit et de ses éléments : comment fait-on pour théoriser les relations entre fabula et sujet ? Quel rapport y a-t-il entre les éléments de la séquence, les effets de la narration et nos capacités cognitives ? Pour éclaircir ces problèmes, Raphaël Baroni répond à certaines questions fondamentales de la théorie narrative. L’auteur de La tension narrative et de L’œuvre du temps, discerne tout d’abord le plan sur lequel reposent les difficultés, à savoir la définition de « séquence » ou d’« intrigue ». Il esquisse, ensuite, une perspective théorique apte à surmonter de tels obstacles. En examinant les relations entre discordance narrative et virtualité du récit, il est finalement amené à concevoir le récit non seulement comme un acte interactif, mais aussi comme une forme de perturbation des normes ordinaires de la communication.Downloads
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