Une histoire de silence et de disparition. Oz et le fardeau de la mémoire
Abstract
Dans cet article on s’interroge sur le statut d’Une histoire d’amour et de ténèbres, d’Amos Oz, un « roman de la mémoire familiale » dans lequel l’entreprise de remémoration et de reconstitution du passé, victoire sur le silence et les non-dits de l’enfance, est en même temps une façon de s’en débarrasser.
This paper interrogates the generic status of Amos Oz’ A Tale of Love and Darkness, a « Family Memoir », in which the task of remembering and reconstructing the past, overcoming the silence and the childhood’s unsaid, is, at the same time, a way to remove it.
Riferimenti bibliografici
Colonna, Vincent. Autofiction et autres mythomanies littéraires. Paris : Tristram, 2004. Imprimé.
Doubrovsky, Serge. Fils. Paris : Galilée, 1977. Imprimé.
Freud, Sigmund. Le roman familial des névrosés et autres textes. 1909. Paris : Payot, 2014. Imprimé.
Gasparini, Philippe. Autofiction. Paris : Seuil, 2004. Imprimé.
Orlando, Francesco. Infanzia, memoria e storia da Rousseau ai romantici. Pisa : Pacini 2007. Imprimé
Oz, Amos. Une histoire d’amour et de ténèbres. 2002. Trad. Sylvie Cohen. Paris : Gallimard, 2004. Folio. Imprimé.
Oz, Amos. Sippour Al Ahava ve hocher. Jerusalem : Keter books, 2002. Imprimé.
Robert, Marthe. Roman des origines et origines du roman. Paris : Grasset, 1972. Imprimé.
Rousseau, Jean-Jacques. Confessions. 1774. Paris : Flammarion, 2007. GF Etonnants Classiques. Imprimé.
Tolstoï, Léon. Anna Karenine. 1875. Trad. Sylvie Luneau. Paris : Flammarion 1988. GF Etonnants Classiques. Tome I. Imprimé.
www.autofiction.org 7 décembre 2017.
www.eyalsivan.info 7 décembre 2017.
Copyright (c) 2017 Karen Haddad

TQuesto lavoro è fornito con la licenza Creative Commons Attribuzione 4.0 Internazionale.

Except where otherwise noted, the content of this site is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 Unported License.